Un nombre important d’opérations de l’e-commerce en France ont connu des situations de fraude. Selon Le livre blanc de FIA-NET, 3 % de ces opérations ont connu une tentative de fraude.
L’e-commerce en France devient de plus en plus un secteur important dont les chiffres ne cessent de croître. En 2012, son chiffre d’affaire a connu une augmentation de 19%, ce qui fait de lui une cible pour les fraudes. Selon FIA-NET, qui est une organisation qui assure la sécurité des opérations de l’e-commerce, le secteur est soumis à 2 milliards de commandes frauduleuses parmi les 45 milliards qui font le chiffre d’affaire en 2012. Le schéma ci-dessous illustre l’évolution des taux de tentatives frauduleuses depuis 2005:
En général, on peut parler de deux types de fraudes ; le premier est basé sur les données identitaires, qui peuvent être récupérées partout sur internet (piratage, réseaux sociaux,…), et qui peuvent servir de données et justificatifs pour des opérations frauduleuses probables. L’autre type de fraude est considérée comme indirecte, et qui se réalise généralement, par la manipulation d’une tierce personne sans qu’elle en ait la moindre idée.
Parmi les conséquences de ce fléau, on peut citer pour les e-marchands, les risques surtout pour leur image de marque et aussi des pertes de marchandises et des coûts additionnels qui en résultent. Quant aux internautes, le véritable risque c’est l’usurpation de leurs données privées, qu’elles soient cartes bancaires ou documents personnels, ce qui peut même engendrer une culpabilité de la personne en question.
La lutte contre la fraude, est donc une priorité, puisque tout le monde peut en être victime à tout moment, ce qui incite les intervenants au domaine de rendre le processus et les outils de l’achat en ligne encore plus sécurisés.